Je puise la matière première de mes images au gré de prises de vue que je prends rapidement entre deux lieux, deux activités.
Pour l’expo « DISPARêTRE » je me suis plongée dans mes photos archivées pour mettre au jour (faire naître) une balade onirique.
· Au loin, une passante aux cheveux blancs qui porte une veste rose, un chat qui boit, un glaçon qui fond, une fenêtre qui disparaît sous une bâche…une histoire se crée.
· Les échelles sont réinventées. Le grain, le bruit sont apparents et donnent une vision évanescente, imparfaite, texturée et matiériste des éléments photographiés.
DISPARêTRE
Série de 17 photographies
Impressions couleurs sur papier mat /180G/m2 – 100% FSC
841×1189 mm
Avec Marjorie Lambé / Ludovic Mennesson / Alix Le Grouyellec / Mathilde Dujardin / Amaury Crasset / Simon Delneuville
Une escapade balnéaire, un panorama de plage à la fin de l’hiver, qui loin d’être paradisiaque et paisible révèle une dimension politique et humaine. Croisement de vies !
Trouble !
Bord de mer, mars 2023
Papier peint panoramique
Impression sur papier
200x356 cm
"SURPRISE!" célèbre les 33 ans de Jean-François Octave à la tête de l'Atelier Images dans le Milieu d'Arts2 (Ecole Supérieure des Arts - Mons).
Avec : Muriel Adam, Igor Adamskiy, Manu Bayon, Thalia Beauclair, Marie Bertrand, Blanc Murmure Asbl, Maïa Blondeau, Philippe Bouillon, Jerome Boulanger, Julien Brunet, Sacha Buluk, Samuel Coisne, Thibault Danhaive, Hassan Daris, Micha Deridder, Thibaut Drouillon, Arnaud Eeckhout & Sébastien Herickx, Julien Gerber, Remy Hans, Hell'o, Coline Honoré, Virginie Huyghebaert, Stéphanie Kerckaert Manon Louis, Karine Marenne, Jean-François Octave, Brigitte Ribaucourt, Sylvie Ronflette, Edurne Rubio & Maria Jerez, Emmanuel Selva, Gladys Siddi, Maxime Van Roy & Thibault Madeline, Void.
Entourée par les travaux de Jeremy de Salle Bert De Busschere Geert Demuynck Eddy Verloes Photography, Katia Maeyaert, David Ameye, Isabelle Eerens, Evelien Van Elsen, Sofie Defever, Kathy Van Genegen, Paul Geerts, Luc van Peer, Dieter Meyns, Willy Dirkx, Aster Decock, Ria Aerts, Stefaan Debreuck
« Au bord du temps » traite de l’espace et des rapports que l’on entretient avec le(s) temps.
"L’art encore et toujours
Brigitte Ribaucourt est passionnée par l’art: elle l’enseigne, elle le pratique et elle le partage. Ainsi pour l’instant, elle ouvre les portes de sa maison, la Gray House, à Anne-Sophie Georges une artiste contemporaine.
Brigitte Ribaucourt s'intéresse à l'art depuis toujours: «Quand j'étais petite, je dessinais souvent et très rapidement j'ai eu un appareil photo. Je photographiais la vie quotidienne.» L'art la pousse vers des études artistiques et aujourd'hui elle enseigne les arts plastiques dans l'enseignement supérieur. Mais l'enseignement n'épuise pas son envie artistique. Elle prend de nombreuses photos: «Dans mes clichés j'avoue pratiquer un peu de provocation, par exemple sur la question du rapport entre la vie privée et la vie publique.» Ses photos lui servent également comme matière première: «Je me livre aussi au graphisme, joue avec le sens des mots et les typographies. Je resserre très fort le cadre pour que l'on se perde dans l'image et que le doute s'installe sur ce qu'on regarde». Ainsi naissent des images mystérieuses que Brigitte poste, par exemple sur son compte Instagram «brigitteribaucourt» où l'on en dénombre près de 3 000. Dans la foulée, elle a également créé la boite de jeux «Les chagrins d'amour finissent bien, en général»: «C'est pour accompagner les personnes qui traversent un chagrin et les aider à s'en sortir par le haut.» Et comme si ce n'était pas encore assez, elle ouvre sa maison à l'art contemporain: «J'invite un artiste à exposer chez moi pour proposer de l'art contemporain en milieu rural.»"
François-Xavier Heynen
Publié le 27-08-2018
Publié le 05-10-2017 à 06h00
Brigitte Ribaucourt propose “lipstick” un travail photographique et performatif qui interroge l’identité et l’entre-deux du genre. La “provocation douce” interroge les questions du féminin et du masculin. Le dispositif propose un moment particulier à vivre; celui de se laisser maquiller les lèvres par la plasticienne. Le rouge à lèvres est celui qu’elle porte et qui se trouve en permanence dans son sac à main. La dernière étape consiste à se faire photographier avec le “rouge aux lèvres”.
L’air de rien, cet acte adressé à la gent masculine crée de l’intimité, du trouble…il traite des codes de l’apparence et de la séduction.
Évelyne de Behr présente une série de dessins, sorte de mise en abîme d’images photographiques et d'objets privés de Brigitte.Dans "if it hadn’t been that, it would have been probably something else" j’observe l’image comme espace et temps de la rencontre, de l’échange. Des images photographiées au GSM et collectionnées sur Instagram par Brigitte Ribaucourt sont à l’origine du travail. Le format carré spécifique de la ligne esthétique du réseau de partage d’images, certaines qualités de lumières et de couleurs en tension les unes avec les autres ainsi que l’aspect virtuel de ce type d’images attirent mon attention. Je me suis centrée plus particulièrement sur les fragments d’œuvre d’art et la lumière spécifique qui s’en dégage. Ces fragments carrés luminescents sont transposés par le travail du crayon dans la matière du papier. Je tente le passage de la lumière à la matière. Le regard passant de l’écran au blanc du papier. La pointe du crayon permet de chercher une précision, comme pourrait le faire le regard quand il cherche à faire la focale. Je m’interroge alors sur le sens d’élaborer une image à la main dans ce contexte, sur le rapport qu’entretient notre regard avec l’image virtuelle et l’image palpable, sur la différence de rythme — se poser, quitter, revenir, assimiler interroger une image épinglée au mur. Le sens de la présence des images dans l’intimité d’une maison. Ces dessins sont accompagnés et mis en abîme dans d’autres travaux peints à l’huile sur papier. Les objets privés de Brigitte sont rassemblés, articulés sur la table et leur accumulation prennent part au dialogue avec les dessins et le diaporama défilant sur l’écran de télévision. Interroger sphère publique et privée. La charge que l’on peut porter aux objets et images qui nous entourent.
Musée de la Tapisserie, du 5 au 31 octobre 2004,
Boursiers : Vincen Beeckman, Alain Bornain, Anne-Sophie Georges, Tamara Louis, Hye-Young Oh, Olivier Pitot, Benoît Platéus, Brigitte Ribaucourt, Roxana Stoleru
ARTISTE PLASTICIENNE, ENSEIGNANTE ET REFERENTE CULTURELLE
Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts plastiques et Visuels (actuellement Arts2), à Mons. Mes domaines d’activité sont multiples : la sculpture, l’installation, la photographie, la vidéo, le son.
La photographie occupe la majeure partie de ma pratique artistique actuelle. Une photographie quotidienne, qui se fait presque par inadvertance et qui resserre le cadre pour révéler des détails qui souvent échappent. La banalité, le malentendu visuel, les associations fortuites sont les sujets de cette imagerie.
PORTEUSE DU PROJET « GRAY HOUSE », MAISON ARTISTIQUE EN MILIEU RURAL DEPUIS LE 01 07 2017
J’ouvre ma maison privée une fois par année à un.e artiste contemporain. J’invite un public peu habitué aux pratiques artistiques actuelles à les découvrir.